L’olfactologie
L’ART DE RESPIRER LA NATURE EN SOI POUR TRANSFORMER CE QUI VEUT L’ETRE
Praticienne en médecine traditionnelle vietnamienne et en olfactologie, massothérapeute, reflexologue, j’accompagne depuis 2008 les personnes sur leur voie de guérison physique, émotionnelle, psychique et donc spirituelle.
Ma passion pour le Monde naturel végétal m’a conduite à la découverte, infinie, l’apprentissage et l’usage des huiles essentielles. Le sens olfactif est pour moi puissant et mystérieux, reflet de l’unicité de chacun de Nous au travers une mémoire ancestrale et collective. L’olfactologie mène à une approche de Soi subtile, respectueuse du moment, de l’élan de vie qui pousse à avancer
Respirer la nature
Les informations contenues dans ce document sont fournies à titre indicatif et pour un usage strictement familial. L’utilisation des huiles essentielles ne doit en aucun cas se substituer à un traitement médical ou aux recommandations d’un médecin. Il est recommandé de s’adresser à un professionnel compétent avant l’emploi d’une huile essentielle.
Précisons : seul le médecin (docteur en médecine) peut prétendre à être aromathérapeute.
L’aromatologue, quant à lui, est un spécialiste des huiles essentielles. L’objectif de cet article n’est pas d’expliciter ce qu’est une huile essentielle. De façon très synthétique, une huile essentielle est obtenu par distillation à la vapeur d’eau (alambic) d’une partie ou de l’intégralité d’une plante, graine, rameaux, feuilles, fleurs, racine, rhizome …ou d’un zeste d’agrume, ici par pression. La structure d’une huile essentielle est complexe, elle peut contenir parfois plus de 300 molécules pour une seule distillation. Les huiles essentielles sont des produits vivants, naturels, portant en elles toute la quintessence de la nature, stimulant les processus vitaux. Elles participent donc à la vie à l’inverse des substances chimiques mortes. Une hé ne contient pas de corps gras. Même si elle est appelée huile, c’est une essence.
Précaution et Contre-indication
Même en usage olfactif, il est primordial de respecter certaines précautions d’usages:
Càd :
- 100% pure et naturelle, pas de synthétique (parfumée, odorante, à base de…)
- Préférez des petits flacons aux grands, en verre teinté foncé
- Les placer hors de portée des enfants et des animaux
- Le stockage doit se faire dans un endroit sec, frais, à l’abri de la lumière (réfrigérateur pas utile toutefois sauf exception)
- Demander toujours conseil à un praticien chevronné ou respecter les recommandations d’un ouvrage bien renseigné. Ne jouer pas à l’apprenti sorcier avec les hé !
Cette voie est bien tolérée y compris en présence d’une femme enceinte mais le choix de l’hé diffusée devra être pertinent et la prudence et la vigilance est toujours de mise surtout au cours du 1er trimestre.
Vigilance terrain asthmatique, déficient respiratoire ou cardiaque. Consulter un spécialiste.
Certaines huiles sont irritantes, neurotoxiques, caustiques.
Prenez toujours conseils avant d’envisager de les diffuser ou de les respirer si vous ne les connaissez pas au préalable, exemples : – Romarin à (cétones), Thym à thymol, Cannelle (phénols)
Plantes et histoire, survol
Depuis l’origine de l’Humanité, à travers tous les temps, toutes les civilisations, l’homme a toujours privilégié les plantes, et en particulier celles aromatiques, à des fins domestique, alimentaire, rituelle, cosmétique et thérapeutique. Le cerveau des premiers vertébrés était presque entièrement consacré à l’odorat. Ce sens permettait de repérer la nourriture, la disponibilité d’une femelle à la reproduction, une limite de territoire. La Plante fascine l’Homme dans sa tendance à s’élancer vers le Ciel, tout en plongeant ses racines dans la Terre, analogie évidente de la disposition humaine à se dresser et s’équilibrer entre le Yang, le Ciel, et le Yin, la Terre. Une plante aromatique, c’est un être végétal disposant d’une capacité unique : elle transforme la Lumière, les molécules de gaz carbonique et l’eau en une substance odorante qui défie notre entendement rationnel.
Cet être est un artiste !
Les premiers être végétaux à avoir produit des molécules olfactives sont de la famille des Conifères, il y a de cela trois cent millions d’années. Ils seront suivis des plantes à graines. Un jour, l’homme parvint à la distillation pour extraire la quintessence de ces parfums. Des alambics primitifs (5 000 ans avt JC) ont été retrouvés en Chine et en Inde. Dans ce pays d’ailleurs, certaines plantes sont dites sacrées, comme le Tulsi, une qualité de basilic, et sont considérées « nées des Dieux ». En effet, le mot parfum signifie « à travers » ou « par l’intermédiaire » de la fumée. Les offrandes aux cieux étaient ainsi véhiculées par la fumigation. La Chine offre la plus élaborée des pharmacopées avec le Livre Jaune, en 2697 av. notre ère. L’inde offre l’Ayurvéda, traité sacré intégrant l’usage des plantes dans une dimension culturelle large. Le Bassin Méditerranéen est aussi un berceau de la culture aromatique.
A travers ses éléments, nous constatons, que ce qui est nommé aujourd’hui phyto-aromathérapie est aussi ancien que l’homme. La tradition a éprouvé des données colossales depuis 5 000 ans … il reste à la science, qui a quelque 50 années de recul seulement, à faire le tri, à valider ou invalider des croyances, des savoirs empiriques de sorciers, prêtres, guérisseurs, moines, herboristes, sans rien occulter ni mépriser. Bien souvent, la science ne fait juste que donner raison aux coutumes de nos ancêtres.
Plantes et analogisme avec l’humanité, interaction avec l’Homme
Comment les huiles essentielles peuvent-elles être si porteuses de vie et si puissantes ? Comment leur mode de fonctionnement leurs permet-elles d’agir tant au niveau des structures physiques que psychiques et émotionnelles, spirituelle, d’un humain ? Enracinées dans une terre déterminée, les plantes aromatiques, pour se maintenir en vie, auraient bien besoin parfois de se déplacer, par exemple, pour un endroit plus riche en nutriments, en eau, en soleil … Puisque ça leur est impossible, elles se servent de leurs essences comme réserve d’énergie dans lesquelles elles puisent en cas de modification de terrain et d’environnement. Cette énergie est issue du sucre métabolisé par le principe de photosynthèse. Les plantes sont un concentré d’énergie solaire qu’elles utilisent par l’intermédiaire de la chlorophylle pour fabriquer des substances essentielles à la vie et parfois à la survie.
Les plantes ne peuvent fuir les agressions.
Aussi, vont-elles produire des substances nécessaires (leur Système Immunitaire en quelque sorte) pour se défendre, ce qui permet de comprendre pourquoi elles sont pourvues de molécules anti bactériennes, anti virales, anti fongique, entre autre. Par leurs échanges avec leur environnement, les plantes parviennent à conserver un équilibre nécessaire à leur santé. Nous trouvons en maints endroits analogie avec le métabolisme humain. Bien que ces mécanismes ne soit ni conscients ni volontaires mais plutôt instinctifs et automatiques (via système endocrinien hormonal), l’Homme indique également son état par ses odeurs corporelles. Réfléchissez un instant à la question : Comment te sens-tu ?
Un nez humain est capable de reconnaitre 1 000 milliards d’odeurs, issues d’une combinaison de 128 molécules odorantes. Une équipe de chercheurs de Chicago a pu cartographier les groupes d’odeurs comme suit : boisé, fruité, fragrance, écœurant tendance putride, écœurant tendance ail oignon, chimique, mentholé, doux, popcorn, citron. Etonnamment, toutes les odeurs perçues seraient des représentations mentales des variations infinies parmi ces groupes !
Alors certes, l’Homme a inventé des odeurs artificielles pour s’émanciper de son animalité, mais ce sens est encore très ancré en nous. Par exemple on constate l’harmonisation des cycles menstruels chez la femme qui vit parmi un groupe d’autres femmes, une information circule « dans l’air » quand une femme est en période d’ovulation, destinée à faciliter la reproduction.
Quand un corps est en mauvaise santé, l’odeur corporelle se modifie de par l’acidité de l’organisme.
L’Humain a lui aussi besoin du soleil… pour synthétiser la vitamine D ! Certaines phéromones végétales ressemblent de très près à des hormones humaines, telles ces molécules « œstrogène-like » de la sauge sclarée. Le mime des hormones végétales induit des mécanismes dans le corps humain, comme il les déclencherait avec à une hormone humaine. Le sens de l’odorat chez l’humain est directement relié au cerveau hébergeant les émotions et la mémoire.
En recourant à une plante, une huile essentielle, l’être humain se relie à l’entièreté de cet être végétal : son espèce, son lieu de vie, ses besoins quant aux conditions climatiques, sa capacité et ses modalités pour se défendre, s’épanouir, la faune et la flore environnantes, le mode de culture, etc. Les plantes et les animaux appartiennent aux Eucaryotes. Ils sont de même facture, même fabrication. Ils ont des besoins similaires : se protéger des températures extrêmes, de la sécheresse ou de l’humidité, de l’envahissement d’agents pathogènes. Une plante offre à l’humain l’oxygène pour respirer, le garde-manger pour le nourrir, la pharmacie verte pour se soigner.
Comment l’olfaction fonctionne dans son interaction avec l’humain ?
Le cerveau humain traite l’information par ses trois couches :
Cerveau reptilien, qui perçoit l’information physique et y répond de manière quasi automatique, intellectuelle, par des ajustements physiologiques,
Cerveau mammifère ou limbique, traduisant l’information en émotion, signaux d’alarme qui mettent le corps en mouvement et alimentent les process de pensée,
Cerveau néocortex, spécifiquement humain, qui gère justement la pensée. Il transforme l’information émotionnelle en sentiment à partir desquels il élabore des idées et concepts, manifeste des réponses inhérentes depuis l’expérience passée et crée de nouvelles émotions et réactions physiques.
Dans les plantes, la photosynthèse qui permet à une plante de se nourrir est possible grâce aux chloroplastes. Pour que ce processus puisse avoir lieu, 4 conditions doivent être réunies :
– la présence de chlorophylle
– la présence de dioxyde de carbone (CO2)
– la présence d’eau transportée par la sève des racines vers les feuilles
– la présence de la lumière sur le végétal.
L’interaction
Surface de captation du nez : 30 millions de cellules réceptrices sur 2 à 3cm² ! Véritables neurones olfactifs !, chez le chien : 30 à 100 cm² !! En passant ici, prenez soin de vos animaux domestiques, en particulier, le chat, particulièrement sensible aux fragrances d’huiles essentielles qui peuvent lui être très incommodantes ! Les hé sont de véritables concentrés solaires, nous l’avons vu, elles transmettent des charges électroniques. Elles assurent un rôle informationnel par l’énergie circulante qui est leur est propre. Au-delà de cette information circulante émise par les plantes, inchangée sous la forme d’une hé, cette dernière émet des ondes électromagnétiques qui peuvent agir au niveau des récepteurs neuroendocriniens. Parmi ces ondes électromagnétiques, les ondes appelées élastiques ; ce sont elles qui sont concernées par la voie olfactive.
L’information passe par l’arôme des plantes.
Quand on inspire, les arômes sont transmis aux zones olfactives par l’épithélium, sans passage par le néocortex ; une cascade d’évènements biochimiques et électriques vont les transformer en influx nerveux, qui seront acheminés aux aires cérébrales, et parviendront jusqu’à des effecteurs inhibiteurs ou activateurs. La narine droite va envoyer les informations au cerveau droit qui traitera les aspects émotionnel et spatial, la narine gauche enverra les informations au cerveau gauche, plus spécialisé dans l’identification. Toutes les heures, les narines sont ouvertes en alternance ! En fonction du moment auquel nous allons respirer un parfum, notre perception peut donc être différemment encodée. Le parfum est alors comparé au vécu personnel du sujet qui le respire et en fonction de l’information mémorisée ou pas, consciente ou non consciente, l’odeur sera perçue plaisante, ou pas, attirante ou pas ou fera l’objet d’un enregistrement nouveau dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus, de l’hippocampe, du néocortex frontal et du système limbique.
Les systèmes nerveux et endocrinien sont concernés.
L’odeur aura donc un impact sur les mécanismes digestifs, nerveux, hormonaux, émotionnels. Il s’agit d’un ancrage.
Notre 1er ancrage aux odeurs vient du moment de notre naissance. Au 1er souffle, les odeurs du lieu, des praticiens hospitaliers, de maman, de papa sont venus à notre rencontre.
Les hé ainsi utilisées provoquent donc des réactions indépendantes de la volonté du sujet, touchant l’être dans sa profondeur, puisqu’en en lien avec sa respiration originelle. Ces réactions peuvent se manifester dans la physiologie, le comportement, les sentiments, les humeurs d’un individu, ses choix de vie.
Nous constatons que ce sens est beaucoup plus direct que celui de l’ouïe ou de la vue, qui eux, traversent beaucoup plus de synapses avant d’arriver au cerveau limbique.
Aspect quantique :
En olfactologie, le lien entre l’Essence choisie, le respirant et l’accompagnant est un trio actif. Indéniablement, un espace de lien, dans une illusion potentielle de vide, où tout est pourtant connecté, entraine des mouvements pour chaque partie. A la mise en place de cette relation d’évolution, entrent en jeu la volonté et l’engagement des sujets, En chamanisme, nous dirons : « Marcher dans ses paroles ». Les notions de sincérité, d’honnêteté, de cohérence, de conscience et d’intégrité ont toute leur place dans ce type de démarche. Le travail offre tout son potentiel sous condition de l’accueil inconditionnel des transformations de toutes les parts de Soi qui le nécessitent, autant physiques que psychiques.
L’ouverture au ressenti autant qu’à l’analyse, sans jugement ni peur de ses ombres, est fondamental. Se laisser vire l’expérience, pleinement vivant, entre la raison et la perception, entre la logique et l’intuition. La mentalité peut se trouver radicalement bousculée au fil du processus. Les perceptions nouvelles des Règnes qui circulent en Nous peuvent impacter conséquemment le sens que nous donnons à notre vie.
Se libérer, soulager ses peines, trouver compréhension, lâcher définitivement une frustration, nous met face parfois à l’inconnu. Ce voyage en son Essence est une pépite de Potentiel pour Qui le décide et l’invite sur son chemin. Je voyage avec délice dans cet univers d’une richesse extraordinaire et accompagne Qui le demande à la rencontre de lui-même, elle-même, pour la libération de douleurs ancrées dans le vécu présent ou depuis une souche dans l’inconscience, pour l’apaisement émotionnel face aux épreuves, pour le soulagement et l’allégement d’un mental perturbé, et tant d’autres Possibles …
Osez ce Cheminement vers le Centre de Vous, une écoute de l’appel de votre âme, de votre Guide Intérieur.
Véronique Briqué
0692 766 815 – Ile de la Réunion
Guide Holistique – Medecienne MTV
Facebook / Site internet : association EYCE Art & Santé
Membre club d’affaires “Protéine” Saint Pierre de la Réunion